Titre : Si belle, Sybille
Auteur : Valentine Lalande
Éditeur : Éditions Hugo Roman
Collection : Hugo New Way
Nombre de pages : 353 pages
Genre : Romance, Young-Adult
Résumé : Sybille se trouve moche, fade, inintéressante. Elle rase les murs du lycée pour ne pas se faire remarquer. Chaque jour, elle tente de sourire à son reflet dans le miroir, mais lorsque sonne sa première heure de cours, elle remet son masque d’adolescente solitaire ignorée par ses camarades. En secret, elle observe Soren, le type du dernier rang qui passe ses journées à griffonner sur un carnet.
Lorsque leur professeur de Littérature les soumet à un exercice d’écriture en binôme, elle espère bien tomber sur celui qui l’envoûte depuis le collège.
Malheureusement, le sort en décide autrement. Et c’est la pétillante Sofia, sa meilleure amie aussi généreuse en formes que de caractère, qui tombe sur Soren. La banale Sybille se retrouve à devoir travailler avec Samuel, qui décroche de loin la palme du pire crétin de la classe. Arrogant, imbu de lui-même et redoublant pour la deuxième fois… L’exercice littéraire risque de ne pas être une partie de plaisir.
À moins que… Et si Samuel l’aidait à prendre confiance en elle et à faire craquer le mystérieux Soren ?
COUP DE CŒUR
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Une histoire à la fois légère et poignante.
D’une main de maître, Valentine Lalande a une fois de plus su me conquérir en quelques mots. Dès le début, j’ai beaucoup apprécier la description faite des différents personnages de l’histoire. Leurs caractères opposés les rendent si complémentaires et indispensables les uns aux autres qu’il devient impossible d’imaginer le récit sans l’un ou sans l’autre. Et puis, il est si facile de s’identifier à eux !
Car oui, tous ont des failles, des défauts. De GROS défauts. Mais tous ont un point commun : un manque de confiance en eux mêlé à des préjugés dont ils ne parviennent pas à se défaire. Ça, on connaît tous. On a tous quelque chose en nous qu’on garde enfouie : des peurs, des souvenirs, et il ne passe pas une journée sans que le doute nous habite. En cela, la lecture de Si belle, Sybille m’a beaucoup touchée. Je me suis sentie vraiment impliquée dans l’histoire, retrouvant certains de mes défauts dans chaque personnage. Même si, je l’avoue, je me suis beaucoup plus identifiée à Soren pour son côté très passionné !
Concernant l’histoire dans son ensemble, là encore, j’ai adoré. Si l’intrigue peu sembler simple et prévisible à la lecture du résumer, je peux vous assurer qu’une fois dans l’histoire, l’autrice nous réserve bon nombre de surprises ! De rebondissements en rebondissements, notre cœur est mis à rude épreuve, penchant d’un côté en faveur de certains personnages, puis, quelques pages plus loin, n’exprimant qu’une désapprobation sans nom.
La vie lycéenne y est également très bien décrite. Tout est montré, des aspects les plus positifs aux sombres événements qui peuvent s’y produire. Des sujets complexes, douloureux, auxquels s’ajoutent ceux du deuil, du suicide, de la maltraitance, ou bien encore du harcèlement et de ses répercutions, tant sur des adolescents que sur des adultes eux-même.
Un roman juste, plein de réflexions et de bienveillance, qui n’appelle qu’à une chose : réveiller cette beauté qui sommeille en chacun de nous.
PLUMES D'EBENE - CHRONIQUEUSES 